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vendredi 10 novembre 2017

Question du jour: suis-je la seule?

Hier soir un peu avant 22 heures, orage violent : éclair qui déchire la nuit noire, coup de tonnerre en même temps. On dirait une explosion. Le vent se lève, impression que la bourrasque arrache les planchettes de vinyle du mur nord, la pluie tombe drue. On entend l’eau tomber dans la gouttière d’aluminium, un supplice.

Pourtant on aura de l’électricité jusqu’à l’aube. Je le sais parce que je me suis levée à 5h30. À 6 heures, tous les clignotants des réveils-matins, cuisinière, four micro-ondes, grille-pain, ordinateurs sont éteints. Il fait encore 15 dans la maison. Eh oui, la nuit, chez nous, les thermostats sont à 15.

À 7 heures, je lève et je vais faire un feu dans notre vieux poêle à combustion-plus-lente-depuis-belle-lurette qu’on garde justement pour les pannes prolongées. Je pense à aller chercher des bûches de bois franc à l’extérieur, mais rien qu’à l’idée d’affronter le vent et le ressenti de moins 15, je me contente des blocs de bois mou entassés au sous-sol.

Sur notre téléphone à fil accordéon acheté justement aussi pour les pannes prolongées, j’appelle Hydro-Québec. « Consultez notre site pannes.hydro.quesbec.com pour connaître la situation actuelle du réseau », « consultez votre téléphone intelligent pour connaître l’heure prévue de rétablissement du service ». « Téléchargez l’application d’Hydro-Québec pour suivre l’évolution des pannes et restez informé grâce aux notifications » 

Ben oui, pis si vous n’avez pas de téléphone intelligent?

Encore heureux, après toute cette promotion — numéro d’un vendeur avec ça? — on m’informe que la panne qui me concerne a déjà été signalée, mais qu’on n’est pas en mesure de me dire quand le service sera rétabli.

On sort le kit de camping : petit réchaud, ce sera bagel froid et café dans Bodum pour ce matin.

Pas de Presse+, pas de courriels ni de Facebook ni de blogues à lire puisque chez nous : pas de téléphone intelligent + pas d’électricité = pas d’Internet. Il reste quand même la liseuse et une bonne pile de livres papier, mais je n’ai pas la tête aux histoires des autres. J’attends. Je suis choquée contre la nature. J’invective tout le monde et personne de ne pas prendre soin de la planète qui se rebelle de plus en plus souvent. Pendant quelques instants, je pense à arriver au 21e siècle et me procurer un téléphone intelligent comme si ça allait me ramener à une matinée normale et sans problème. Pourtant, je me trouve beaucoup plus prudente d’avoir gardé mon vieux poêle à bois, un petit tas de bûches au sous-sol, un réchaud, une bonbonne de propane, une cafetière Bodum, un téléphone à fil que d’avoir un I-Phone ou Samsung 4,5 ou… à quel numéro est-il rendu?

Retour de l’électricité vers 9 heures.
Et c’est là que me viennent les questions du jour : Tout le monde a-t-il vraiment un téléphone intelligent? Et de plus, tout le monde a-t-il vraiment un forfait Internet sur son téléphone intelligent?

mardi 20 septembre 2011

Encore un peu de temps

Encore un peu de temps et je reviendrai.
Encore un peu de temps, je me remettrai à flots dans mes lectures de blogues et de forums.
Une semaine partie entre les routes 138 et 132, mais une impression d'un mois.
Encore un peu de temps et les billets écrits dans un calepin seront retapés, réorganisés et seront publiés.
Encore un peu de temps et je me remettrai de ce Hotmail piraté qui, telle une pieuvre, m'a grouillé les entrailles tentaculaires.
Encore un peu de temps et je reviendrai parmi vous, ô internautes patients.

lundi 9 mai 2011

Quel nom de domaine, quel nom de site,
quel nom de blogue?

Comment appeler notre blogue? Quel nom de domaine choisir pour notre site? C’est un peu comme se demander quel titre choisir pour son roman.

Ça m’a pris des années avant d’accepter l’ordinateur, mais une fois choisi, une fois que j’ai connu l’internet, je n’ai eu de cesse d’en profiter. Je ne dirais pas l’exploiter au maximum, mais au moins servir mes besoins. 

Comme je travaillais comme graphiste, disons monteuse en pages pour un journal, des livres, des brochures, j’ai rapidement compris qu’avec un peu de travail, je pourrais monter des sites Internet. J’ai commencé avec Frontpage. Je ne connaissais rien au langage html, n’en connais pas beaucoup plus, et je ne m’aventure pas dans des sites complexes, j’ai donc cherché, et je cherche encore, des logiciels qui offraient le WYSIWYG.

J’ai commencé par me monter un petit site avant d’offrir mes services à d’autres. Je ne sentais pas le besoin d’avoir un nom de domaine et le petit 5Mo que Télébec m’offrait gratuitement me suffisait amplement. Sauf que je ne savais pas comment appeler mon site. Écrire mon nom en haut, bien en évidence, en caractères gras m’apparaissait prétentieux, mais surtout inutile : pourquoi quelqu’un écrirait mon nom? Me chercher d’abord par ce que je pouvais offrir et ensuite les clients potentiels apprendraient bien mon nom. En fait, je ne savais pas trop ce que je voulais. Monter un site, c’était un jeu, un apprentissage.

Quand, avec l’ajout d’images et de pages, le 5 Mo n’a plus suffi, quand vint le temps de faire sérieux et d’avoir un nom de domaine, encore des questions : claudelamarche.com, non décidément, ça ne disait rien. Après avoir longuement réfléchi à ce que j’offrais comme services et pour me faire connaître, j’ai trouvé que «des pages et des pages» convenait beaucoup mieux : j’écris des pages, je monte des pages, je publie des pages de voyage, de généalogie, etc. Et puis, avec les mots clés, la description, là je pourrais mettre mon nom. 

Ce qui fut pensé fut fait.
Puis vint le blogue : même chose. On dirait que je n’ose jamais me mettre à l’avant-scène. Je suis portée à dire ce que je fais au lieu de dire qui je suis. Dire qui je suis relève du privé, sur Internet, c'est ce que nous offrons qui compte. Me semble et je le pense toujours, quand je vois des portraits de personnes gros comme un camion pour vendre des maisons ou un parti politique... Bon, faut croire que je ne suis pas encore arrivée dans l'ère du visuel!

Mais cette fois, presque dix ans après avoir monté mon premier site, je m’y suis décidée. Non pas à prendre un nom de domaine à mon nom, je crois que ce ne sera pas nécessaire, si quelqu’un tape mon nom dans divers moteurs de recherche, il me trouvera. Sauf que, tout en changeant un peu l'arrière plan de mon site, j'en ai profité, et, dans l’en-tête de toutes mes pages, j’ai ajouté mon nom. C’était « Des pages et des pages », c’est devenu, depuis aujourd’hui : « Des pages et des pages de Claude Lamarche » et j’ai poussé l’audace jusqu’à écrire mon nom plus gros que « Des pages et des pages ».

Avez-vous de la difficulté à vous mettre de l'avant? Avez-vous cherché longtemps le titre de votre blogue, celui de votre site?

vendredi 26 novembre 2010

Le marathon Internet

Si Internet est un marathon, certains matins je me considère dans la course, d’autres pas du tout. Je n’ai jamais été en tête et ce n’est pas mon but, mais il y a des jours, je vois bien que je traîne à l’arrière et je me demande même si j’ai envie de rattraper le peloton.

Dans ma région, je passe souvent pour la plus techno de mon entourage parce que j’ai un blogue, parce que j’ai fait quelques sites, avec Frontpage au début et avec le logiciel Web Creator 5 depuis deux ans, parce que je suis sur Facebook. Pourtant à lire le billet d'Etolane, je suis très très loin, pour ne pas dire pas du tout dans le monde du Web 2,0 : je ne twitte pas, je connais à peine les autres médias cités dans son billet. Pour moi les médias sociaux, les sites, les logiciels, ça va tout ensemble, c’est la même chose, ce sont un seul et même outil pour communiquer, faire de la promotion d’un ou plusieurs produits, te faire connaître.

La grande question, toujours la même : qu’est-ce que je veux, moi? Quel est mon besoin? Où est-ce que je veux en venir? Autant dans le marathon de l’écriture, dans le marathon des livres, dans le marathon de la vie professionnelle. Veux-je être en tête? Veux-je simplement finir la course? En quoi le fait d’être de ce marathon du web où amateurs et professionnels vivent côte à côte donne-t-il plus de crédibilité, plus de visibilité aux coureurs? Être blogueur et « twitter » sont devenus une carte de visite. Sur la quatrième couverture d'un livre parfois on écrit : « l'auteur tient un blogue » comme si ça lui donnait de la notoriété, comme si ça ajoutait un plus à son parcours. Un blogue à 42 membres dont une dizaine commente régulièrement ce n’est tout de même pas un blogue de journaliste qui obtient une cinquantaine de commentaires chaque fois qu’il écrit un mot.

Focus, focus (anglicisme, je sais, mais on se comprend). Je serai tortue, sans dossard, je marcherai jusqu’à ma mort, je dévierai de ma course encore très souvent, mais j’avance. Où je vais? Ça! À l'instar de Marie Laberge qui, à Bazzo.tv, parlait de tout ce qu'elle aura écrit (et publié, elle), pourrais-je dire que je n’ai pas perdu mon temps? Probablement pas, mais j’aurai fait ce qui me tentait, ce que j’aimais. Et c’est l’important.

Note: pour les détails sur la bonne nouvelle, j'ai le temps, j'ai dix mois!

vendredi 3 septembre 2010

Quatre promenades dans quatre univers pas si différents


Première : la préparation de la tournée des ateliers des Créateurs de la Petite-Nation. Elle s’inquiétait du comment rejoindre les médias, comme il fut expliqué dans ce billet>>> : ils ont été au rendez-vous, nombreux, généreux : 97,1; 90,7, la télé de Radio-Canada reportage (curseur à 38m52s) par ici>>>, le journal Ottawa Citizen, le journal La Petite-Nation, le journal La revue de Gatineau et, surprise suprême, le Journal de Montréal du mardi 31 août et celui de demain, samedi 4 septembre. Il s'en est fallu de peu que Le Droit passe une fois de plus à côté, et ce matin, sans tambour ni trompette, sans nous en parler ce que tous les autres ont fait, un petit article. On attendrait plus de leur part, un reportage, des photos, une entrevue, quelque chose de consistant à la hauteur de leur iimage. Chaque année on s'énerve, chaque année on doute et chaque lundi soir, tout le monde est fatigué mais content, mais n'anticipons pas pour cette année.

Les Créateurs de la Petite-Nation ont fait de leur mieux. Ils sont prêts pour la tournée, là est leur responsabilité, là se concentrent leurs efforts.

Deuxième en écriture : J’ai fini de réviser mon manuscrit. Celui qui a des chances d’être publié à l’automne prochain. Il me restait à le passer au peigne fin d’Antidote. Comme j’ai changé tous les verbes de la narration de l’indicatif présent au passé simple et imparfait, Antidote peut m’aider à vérifier si vraiment je n’en ai pas oublié. Rendu à la moitié et j’en avais oublié quelques-uns. Corrigé encore quelques fautes. J’ai douté de l’emploi du pluriel dans Conte de fées, mais Choux de Siam m’a confirmé : ça prend un « s ». Détails, détails, détails, mais ça fait longtemps que je ne crois plus qu’un auteur, c’est celui qui laisse aller sa plume dans un moment de débordement passionnel. C’est aussi et encore plus celui qui corrige, corrige, travaille, retravaille.

Troisième sur Internet : Encore cette semaine, deux coups au cœur, deux coups à ma langue. Le premier, en lisant un éditeur, oui, un éditeur-blogueur, donc je me dis: "il ne devrait pas être amateur, devrait montrer l’exemple". Il a écrit « Excusez les fautes et les tournures de phrases... je ne me relis pas! » Si un éditeur ne se relit pas et ne trouve pas que ça ne vaut la peine de corriger les fautes dans son blogue, quelle crédibilité a-t-il? Et quel exemple pour les auteurs qu’il publie! Un blogue, ce n’est pas important? Si on prend le temps d’écrire, on prend le temps de corriger. Point final. Et s’il reste des fautes, elles ne sont pas volontaires (comme les miennes sûrement). En tout cas, il a baissé dans mon estime.

Deuxième irritant : une blogueuse qui publie depuis 2002, qui vogue dans la galère des pros, à ce que je lis, et qui n’a pas encore trouvé le moyen de traduire plusieurs en-têtes de ces « widgets ». Ça n’enlève rien à son contenu fort diversifié et intéressant, mais enlève beaucoup à mon goût d’aller la lire. Je pardonne beaucoup aux amateurs, moins à ceux qui se disent communicatrice bardée de diplômes. Plusieurs utilisent la plateforme Wordpress qui a l’air de donner du mal à ses utilisateurs. Pourtant bien des amateurs réussissent à traduire tous ces petits en-têtes, sous-titres, calendriers et bidules propres aux blogues, alors pourquoi pas elle? Pas difficile de choisir « Partager » au lieu de « Share ». De la paresse ou pour faire mode? Grrrrr. Je ne lâcherai pas. Je ne veux pas.

Quatrième en lecture : Peut-être parce que bien occupée avec la révision de mon manuscrit, je lis moins. Mais avec la chaleur et le beau temps des derniers jours, à 15 heures, je n’en pouvais plus, il fallait que je sorte. À l’ombre de mes grands pins, après une petite saucette dans la piscine qui n’a jamais tant servi que cet été, j’ai lu Les Écureuils de Central Park sont tristes le lundi, la suite (et fin?) des deux précédents que j’avais lus dans le désordre Les yeux jaunes des crocodiles et de La valse lente des tortues.

Celui-ci, non pas que j’ai moins aimé, si tout de même un peu. Surtout à cause des longueurs. Je n’avais pas besoin de nouveaux personnages, seulement de nouvelles intrigues pour les anciens personnages. Et ce journal du Petit jeune homme sur Cary Grant, non, je n’ai pas accroché. Mais j’aime tellement le style de Katherine Pancol que je lui pardonne tout. Et je lis son « blablablog » avec autant de plaisir que je lis ses livres. À lire sans retenue. En toute saison.

Voilà où mes promenades m'ont menée la dernière semaine. Quelques autres promenades m’attendent…

(image: couverture du livre de Katherine Pancaol, empruntée sur son site)

lundi 31 mai 2010

De l'envoi d'une lettre d'information

D’emblée, je vous dis que j’appelle lettre d’information ou bulletin ce que plusieurs continuent d’appeler Newsletter. Je ne serai jamais aussi bonne que Line Gingras dont j’ai retrouvé le blogue avec plaisir, mais je ferai toujours mon possible pour garder des mots français tant qu’ils veulent dire ce qu’ils veulent dire.

Bon, ce n’est pas mon propos ce matin. Comme je cherche depuis bien longtemps comment réaliser une lettre d’information et pouvoir l’envoyer par courriel, je me suis encore mise à la tâche hier, une bonne partie de la journée. Je ne suis pas une webmaître professionnelle, aussi je prends souvent des détours, des trucs pour me faciliter la vie.

Depuis plusieurs années, je montais des invitations dans Corel Draw, je les exportais en JPG et une fois dans mon logiciel de messagerie (Outlook pendant des années et maintenant Windows Live Mail), j’insèrais mon invitation comme image, je la centre, j’ajoute mon message, en dessous, un lien vers le site internet. C’est déjà pas mal, mais ça ne me suffisait plus, je ne pouvais insérer de liens dans mon image et pire encore, les adeptes d’Hotmail, Gmail ne pouvaient pas vraiment voir l’image en ouvrant leur courriel.

Et puis ce matin, j’ai compris qu’un simple traitement de texte suffit. Je l’ai testé avec Word, mais je crois bien que Wordperfect, Works et Open office devraient faire l’affaire aussi, à moins que ce soit des antiquités avant l’ère du html.

Vous ouvrez votre traitement de texte, vous bâtissez votre lettre centrée (je suggère une largeur maximale de 5 pouces, longueur à votre goût) : Titres, texte, photos, liens, dessins, cadres, bordures. Vous n’avez aucune idée de la composition, de l’harmonie des couleurs? Trouvez-vous un modèle gratuit (exemple là>>>;) téléchargez-le dans un répertoire et ouvrez-le avec votre logiciel de traitement de texte. Eh oui, Word a très bien ouvert le modèle que j’avais téléchargé!



La différence avec un texte normal que vous enverriez sans doute en pièce jointe, c’est que vous enregistrez comme une page web (indiquée par la flèche rouge), donc ça vous donnera une page HTML. Non, non, je partez pas en peur, pas besoin de connaître le langage html, juste de retrouver votre fichier! Vous pouvez ensuite l’ouvrir dans votre navigateur en cliquant dessus et vous l’envoyez comme page de courrier électronique (Fichier/envoyer/page électronique) C’est tout. Et le receveur qu’il soit avec Hotmail, Gmail, Outlook, Windows Live mail, en ouvrant son courriel, il verra une belle lettre en couleurs, avec toutes les photos et surtout tous les liens qui fonctionnent sans que vous ayez eu besoin d’en ajouter dans votre courriel.
CQFD.

Il reste à vous faire une liste d'envoi. Si vous désirez, je peux vous en envoyer une par courriel!


mercredi 10 février 2010

Réagissez à cet article

Depuis une dizaine de jours, j’essaie d’organiser ma pensée, mais d’une simple réaction, elle s’est dispersée dans toutes les directions et elle est devenue immaîtrisable. Comme si elle devait donner un cours sur le sujet et qu’elle n’arrive pas à s’ordonner. Justement, c’est le sujet que je ne parviens pas à cerner. Pourtant bien concret au départ, il s’est étendu à une abstraction du genre : qu’est-ce que le journalisme? qu’est-ce que l’information? De quoi sont faites les nouvelles? Où s'en va le monde des medias si les nouvelles sont faites de communiqués de presse, d'opinions de lecteurs? Allez donc écrire un simple petit billet sur une telle question.

Je vous livre le point de départ et quelques avenues. Vous irez dans la direction de votre choix.
Point de départ : un article dans un journal local, épreuve papier. Je le lis, je réagis fortement, je commente, j’engueule l’article (oui, l’article, quoi d’autre? Pas le journaliste, je le connais, je sais qu’il fait pour le mieux, il n’a fait que relater quelques faits énoncés lors d’une conférence de presse ou résumer un communiqué de presse.). En fait, je sais très bien que j’en veux aux personnes concernées par l’article parce que j’ai vécu quelques problèmes avec elles et je traîne une petite blessure qui s’ouvre à l’occasion.

Encore un peu fâchée, je me plante devant mon ordi et vais voir l’article en question sur Internet. C’est écrit en bas « Réagissez à cet article ». Rien. Depuis, je n’ai plus écrit une phrase qui se tienne.

À partir de ce jour, il me semble que je n’ai vu que des « Réagissez à cet article », tous ces commentaires sur tout et sur rien, toute cette mer de courriels échangés, d’opinions, de réactions sur Facebook. Ces Vox populi qui deviennent la norme dans les médias comme si la voix du peuple était la nouvelle vision de la réalité. Quel média n’a pas sa liasse de courriels à brandir comme si l’opinion des gens valait autant que la réflexion fouillée et approfondie d’un journaliste chevronné? Qu’est-ce qu’on a à tant vouloir s’exprimer publiquement?

J’en suis même venue à penser que nous, blogueurs amateurs, nous ne devrions pas nous octroyer le même encadrement, le même mot de « blogue » que les médias. Comme usurper un titre. Me demander qui a été le premier blogueur ne m’a menée nulle part.

À voir tous les commentaires écrits dans les moindres interstices d’internet qui se retrouvent souvent dans les journaux, radio et télévisions, à fermer la radio et la télévision quand les lignes ouvertes me bombardent les oreilles, à comparer, sans en faire une analyse statistique rigoureuse, les divers sujets qui attirent le plus de réactions, j’en ai quand même tiré une conclusion : pas grand monde ose commenter une nouvelle locale ou parler de ce qui se passe dans sa cour. Je ne sais pas pour votre hebdo, mais dans le mien, plus d’éditorial depuis des lunes et très rarement d’opinions publiées. Les « réagissez à cet article » restent vides, ce qui est loin de m’encourager à noyer un commentaire parmi les autres, puisqu’il n’y en a pas. Moi, en tout cas je suis trop lâche. Peur des représailles, peur des jugements. Peur pour ma réputation? Non, ça, je m’en fous, je ne sais même pas si j’en ai une. D’autant que je sais que mes commentaires ne seraient pas objectifs, ils seraient eux-mêmes jugements.

Voilà pourquoi je me suis tue pendant les derniers jours.

lundi 18 janvier 2010

Facebook, blogue et site:
une toupie qui étourdit

Site, blogue, Facebook et l’artiste de nos pinceaux. Je, l’auteure de nos stylos, suis venue à l’Internet par curiosité, j’aime chercher, j’aime lire. Pas vendre, ça je ne sais pas trop comment se joue ce jeu où tous les coups semblent permis. Alors quand vint le temps de monter un site Internet pour l’artiste de nos pinceaux, ce fut relativement facile. J’ai regardé ce qui se faisait ailleurs, l’artiste m’a donné ses couleurs. Tout allait bien, le site était un complément à son dépliant, à ses affiches sur la route, aux symposiums auxquels elle participait. Les envois de courriels aux galeries se firent nombreux et utiles.
Et voilà qu’internet s’emballe, se diversifie, se multiplie. Des blogues s’ajoutent pour informer, échanger, discuter d’un ou plusieurs sujets. Et puis, ces billets ne répondent pas aux besoins de monsieur et madame tout le monde qui préfèrent n’écrire qu’une ligne ou deux, alors allons-y gaiement dans le Facebook, Twitter et probablement d’autres moins visibles. En comparaison, les sites ont l’air statique, ont l’air de mal vieillir dans leur coin, isolés, délaissés, presque boudés.

Ça va tellement vite que la graphiste curieuse que je suis a oublié de réfléchir, de se poser les vraies questions. Elle fonce dans le tas, part son blogue et quelques mois plus tard, sous la pression de quelques jeunes qui ne jurent que par Facebook, la voilà inscrite elle aussi. Quelques autres mois plus tard, en voyant les artistes peintres foisonner devant cette folie furieuse, elle inscrit l’artiste de nos pinceaux après l’avoir convaincue qu’elle y retrouverait amis et collègues, après lui avoir montré le fonctionnement de la bête. L’artiste y jettera un coup d’œil les premiers jours et se contentera de s’en informer les jours suivants: qui a écrit quoi?

La question qui tue que je me pose enfin : l’artiste doit elle ajouter ses tableaux sur Facebook? La question des photos et informations personnelles a été vite réglé : ce : le moins possible, mais les photos de tableaux? Là encore, elle regarde ce que les autres font : certains y vont à raison d’un de temps à autre, un organisme, à tour de bras, y présente ses artistes, à raison de deux ou trois par jour. Trop insistant à mon goût.

Alors ce matin, il était temps, je réfléchis. S’il est facile pour l’auteure que je suis qui n’a pas grand-chose à vendre de faire des choix, de se promener sans trop de gêne entre site, blogue et ce réseau social où elle ne va que pour « wouaire », parce qu'il y a bien une ou deux personnes qui l'intéressent, c’est bien différent pour l’artiste qui n’écrit pas et n’a pas ce besoin insatiable, bref, elle n’est pas accroc! Et moi qui suis sa graphiste, sa presque agente, est-ce de mon devoir de la planter là, partout, sous prétexte de visibilité, sous prétexte qu’il faut être sur Internet, sous prétexte que c’est là que ça se passe? Je dois réviser mes stratégies, revenir à la question première : pourquoi l’artiste est-elle sur Internet? Pour se faire connaître en tant qu’artiste peintre? Pour dire au monde : youhou, j’existe, je suis là. Alors Facebook, est-ce nécessaire? Pourquoi tous les autres artistes y vont-ils? Pour faire comme… Louise a 56 amis dont les trois quarts sont des artistes peintres et quatre ou cinq communiquent avec elle via Facebook alors qu’ils ne le faisaient pas ou très peu via son site ou le courriel « ordinaire ». Pas de clients. Que devons-nous en conclure?

Et puis, sous-jacente l’autre question plus insidieuse : est-ce que j’ai l’air de cette vendeuse mal à l’aise à l’entrée d’une boutique qui attend les clients, qui ne sait pas comment s’y prendre, qui a l’air pas à sa place, qui en fait trop ou pas assez? Je ne veux tellement pas paraître comme X qui se pavane ou comme Y qui s’impose, tous ces gens que je juge, oui que je juge et que je critique. Peur d’être jugée à mon tour. Y a des jours où je me ferais petite et soumise (c’est pas une chanson, ça?).

Bref (la brièveté et moi, ça ne se fréquente plus depuis longtemps), en tant que graphiste, qu’est-ce que fais? Ce n’est pas écrit nulle part, alors je ne sais pas.

mardi 5 janvier 2010

Compétences moyennes

Ce matin, j’ai lu un article d’André Magny dans cyberpresse.ca. Comme je connais un peu le sujet, j’ai trouvé que le texte ne justifiait pas le titre — Le pari de publier à son compte —, et vice versa. Un peu décousu comme texte, une liste de noms tout au plus.

Je me suis alors demandée si je faisais mieux. Peut-être que oui, peut-être que non. Ce qui est certain c’est que je ne suis pas journaliste publié à Cyberpresse. Je suis mon propre patron, mon propre juge, — et espérons moins jugée puisque moins lue—, est-ce à dire que je peux me permettre de dire n’importe quoi, n’importe comment? Est-ce que moi aussi, je vais à gauche et à droite?

En ce début d’année, j’ai consulté mon agenda pour me remettre au travail : dépliant, brochure, mise à jour de sites Internet. Mais à quoi suis-je bonne? Je ne peux pas tout savoir. Je ne peux pas tout faire. Dans les limites de mes compétences, que puis-je améliorer? Avec tous les jeunes graphistes, blogueurs, webmaîtres qui poussent nombreux et fort, je parviens tout juste à me maintenir à flot, c’est déjà beaucoup. Certains jours, il me semble avoir fait le tour, être allée au bout de mon savoir et de mes possibilités.

Maintenant que je ne travaille plus pour un patron qui me disait quoi faire, il est plus difficile de faire la démarcation entre le professionnel et le personnel. Le castor déplumé a lui aussi établi cette règle, dit-il. Dans les sites Internet, les dépliants, les brochures, les affiches que je réalise, pas de problèmes, rien de personnel ne transparaît, mais dans un blogue? Néophyte en écriture web, j’y vais de manière plus personnelle. En mélangeant les genres.

En bout de ligne, pour ne pas avoir l’air d’une vendeuse de tableaux, de sculptures ou de manuscrits, et surtout parce que je me suis laissée prendre au jeu de glisser vers plus personnel, je crois bien que ni mes sites Internet ni mon blogue ne seront jamais dans les top 50 du marketing.

Mais est-ce le but? Au départ, je dois avouer que oui, en bonne partie. Pas être dans les palmarès mais que le blogue soit un complément au site, comme un site est un complément au dépliant, à l’affiche au bord du chemin, à l’article dans le journal. Bref un instrument de promotion. Fait longtemps qu’il en est loin, qu’il a pris un autre embranchement.

En regard des résultats, est-ce dire que j’ai manqué mon coup? Est-ce à dire que je dois remettre en cause mes compétences et avoir l’impression d’avoir tout juste la moyenne en matière de rédaction et de graphisme?

Comme cet article lu ce matin : moyen. Bof, je n'ai jamais été première de classe! Toujours fait de mon mieux par contre. Comme André Magny probablement.

(photo: affiche sur le bord de la route)

lundi 28 décembre 2009

Ah! grrrr la technologie!

Je ne comprends pas.

Je me demande si, à la campagne, la vraie campagne, pas dans les gros villages, mais dans les rangs des petites municipalités, s'il en a toujours été ainsi: quand on a installé une nouvelle technologie, combien de temps pour qu'elle fonctionne à 100%?


Quand la télé est enfin arrivée en 1956, a-t-elle bien fonctionné tout de suite? Quand le téléphone a enfin été installé, — quatre grands coups, deux petits coups — , a-t-il eu des ratés? À cette question, je peux dire que même en 1970, il ne fonctionnait pas très bien. Compagnie Continental en premier et Telebec ensuite. Quand l'électricité a été enfin accessible, manquait-elle souvent? Faute de câble, la technologie s'est appelé coupole: Bell express Vu ou Star choice. Est-ce la panacée? L'aqueduc et les égouts, on n'en parle pas, je ne vois pas le jour où j'en aurai.

Donc Internet? Par modem, ce n'était pas fameux. Telebec s'en occupait et s'en occupe encore. Et pas haute vitesse partout, donc il y a deux ans, j'avais le choix entre le satellite par une autre coupole et le micro-ondes par antenne. Xittel et Intellligence Papineau sont arrivés comme un cadeau de Noël. Mais... sauf que...

Quand on manque d'électricité, on peut appeler, on sait à quelle heure elle reviendra. Qu'il pleuve, qu'il verglasse, qu'il tonne ou qu'il neige, les techniciens y voient. Quand on manque de téléphone, on ne sait pas quand il reviendra, mais on a un cellulaire et on se débrouille, ça ne dure jamais longtemps. Quand il neige au Nouveau-Brunswick, il arrive que le signal pour la coupole de Star Choice s'amuse dans les pixels de l'image, ça ne dure pas longtemps et en tout temps, on peut appeler la compagnie pour s'informer ou nous aider à rétablir le signal.

Mais je ne comprends pas les technologies qui offrent Internet.

Si on n'était pas prêt, pas au point, pourquoi offrir ce service? Si on ne peut pas offrir le service technique 24 heures 7 jours par semaine, pourquoi entrer dans cette course.

Et pas de concurrence, donc pas vraiment le choix. Je sais, je suis chanceuse, j'ai haute vitesse, j'en connais qui ne l'ont pas encore. Mais tant qu'à l'avoir, je la voudrais comme il faut. Je suis prête à comprendre, à patienter. Encore faut-il m'expliquer, encore faut-il qu'il y ait quelqu'un au bout du fil. Et que le rétablissement soit assez rapide.

Je ne l'ai pas pendant que j'écris ces lignes. Depuis samedi soir, on est lundi. Problème de fibre optique dans tout Papineau paraîtrait-il. Je sais bien que ce n'est pas un service essentiel comme l'électricité. Je sais bien que le signal sera revenu quand vous lirez mon impatience, mon incompréhension. J'ai eu un beau cadeau de Noël il y a deux ans, mais je ne peux pas toujours jouer avec.

Je ne comprends pas.

mardi 8 décembre 2009

Reconnue 1,460,000 fois


Je ne sais plus quoi faire. D'un côté, on nous incite à la prudence: ne pas donner trop d'informations personnelles sur Internet, certains puristes me recommandent même pas faire de transactions bancaires ou en tout cas de ne donner mon numéro de carte de crédit que parcimonieusement, de façon sécuritaire avec les https et le petit cadenas. Ce que je fais. Mais certains sites m'invitent allègrement à tout dire: date de naissance sur Facebook, envoi de photos personnelles, supposément pour le partage entre amis, et allons-y donc, vous pouvez les donner sur Picassa, Flickr, Jalbum et plusieurs autres. Photos que tout le monde peut imprimer même si elles sont en basse résolution. Quant à Google maps, je peux fournir adresse, téléphone et voilà ma maison située, tout le monde sait où je demeure. Encore ce matin Google Local business center m'offre de dire au monde entier où est l'atelier de l'artiste-de-nos-pinceaux.

Me semble que c'est beaucoup. Je ne veux pas me cacher (trop tard de toute façon), mais je tiens à demeurer plus discrète. Faut rester vigilant pour ne pas succomber à toutes ces offres. Je l'ai déjà dit, rester en ville, je ne résisterais pas à tout ce qu'on pourrait m'offrir, je pensais que le fait de demeurer à la campagne m'évitait cette tentation constante. C'était sans compter sur Internet sur lequel on peut presque tout savoir sur beaucoup de monde. J'ai écrit mon nom pour le plaisir de la fouineuse que je suis: 1,460,000 adresses. Pas rien que pour moi, j'ai un nom assez répandu, mais tout de même.

(photo brouillée de l'auteure-de-nos-stylos)

mardi 6 octobre 2009

Twitter en anglais

Hier matin, lundi 5 octobre, j’écoutais Christiane Charrette à Radio-Canada. La partie où les invités donnaient la liste de leurs préférences sur Twitter m’a vivement intéressée. Ça me donnait le goût d’y adhérer, moi qui commence à fréquenter un peu plus assidûment Facebook parce que j’y rencontre certaines personnes qui ne viennent pas nécessairement sur mon blogue. Je me demandais si j'allais résister aussi longtemps que j'ai résisté à Facebook. Tant que les «twitters» avaient l’air de parler surtout politique, commenter le techno, lire les nouvelles mondiales, ça ne m’intéressait pas vraiment, mais à écouter Marie-Claude Lortie, il semblait y avoir d’autres sujets abordés. Une certaine Dooce avait l’air amusante à suivre.

Ce matin, donc petite recherche. Ça ne m’a pas pris cinq minutes pour m’apercevoir que, oh horreur!, l’inscription est en anglais. Et Dooce n’écrit qu’en anglais.

Déjà que dans bien des sites-dits-réseaux-sociaux, blogues, forums qu’il traîne des «posts», des «comments» des «request», que bien des internautes ne se donnent plus la peine de traduire, pas question que j’encourage Twitter. Même si je suis la seule francophone à ne pas y adhérer pour cette unique raison. Je repasserai quand Twitter sera en français. Non, mais ! J’en veux aux invités et à Christiane Charrette de ne pas avoir mentionné le fait, parce devenu banal? parce que tout le monde sauf moi le sait?

Il y en a qui boycotte des entreprises pour moins que ça! À chacun ses petites batailles, ses petites rébellions.
AJOUT PLUS TARD: J'ai vu que je pouvais quand même lire sans être inscrite (ce n'est pas un compte fermé comme Facebook?) en utilisant l'outil search et l'adresse, si je la connais. J'ai tapé @charettec et j'ai pu voir de quoi ont l'air les pages. Pire que je croyais. Je vais vraiment passer à autre chose comme lire un bon livre!

(image que j'ai hésité à reproduire pour ne pas les encourager, empruntée à Google)

jeudi 24 septembre 2009

Blogue ou site Internet?

Ce matin, en parlant de mes sites Internet de voyages à remonter, je me suis posée la question : finalement un blogue est-ce mieux qu’un site Internet?

La question mériterait un peu de recherches pour savoir ce que d’autres en pensent, un long billet avec tout plein de pour et de contre. Finalement je n’ai lu qu’un … blogue et les commentaires sur le sujet. Celui-ci>>> Ça m’a suffit pour me faire une idée. La réponse : ça dépend.

Ça dépend du but recherché : faire connaître une entreprise, faire connaître des services à offrir, présenter des produits, se trouver des amis, échanger des idées, des expériences, offrir de l’information?

Ça dépend de vos qualifications : sait-on monter un site? plus facile de créer un blogue, mais encore faut-il être assidu et y écrire souvent, être capable de gérer soi-même son blogue, l’alimenter.

Ça dépend de vos moyens : un blogue ne coûte rien… que du temps. Quoique Wordpress se vante d’offrir une plateforme qui commence sérieusement à ressembler à un site, visuellement parlant en tout cas. Un site, si on le veut professionnel, finit par coûter de l’argent, ne serait-ce que le nom de domaine, indispensable à qui veut jouer dans la cour des grands.

En ce qui me concerne personnellement, je crois que le site est plus statique et le blogue plus dynamique, ce dernier bouge plus souvent. Il bouge tellement que les internautes ne lisent que le billet du jour. Quand je publie deux billets le même jour, je suis presque certaine que seul le dernier apportera plus de commentaires. Les autres billets se perdent dans la nuit des temps. Pas tout à fait grâce à Google qui peut les retrouver selon les mots-clés libellés choisis lors d’une recherche. Il bouge tellement avec tous les liens que l’on y dépose que ça part de tous les côtés et on se souvient plus où l’on va et d’où l’on vient. Mais quand il s’agit de chercher une information, un service, un produit, je ne fouille pas dans un blogue, je cherche un site. Si je veux lire une opinion, rencontrer d’autres internautes qui aiment les mêmes sujets que moi, je cherche un blogue.

Comme je suis capable de monter des sites (pas des professionnels à 3,000 $ CAN), je considère que les deux se complètent très bien. Quand l’artiste-de-nos-pinceaux veut inviter un galeriste à voir ce qu’elle fait, elle ne lui dit pas d’aller lire son blogue, mais d’aller visiter son site.

J’aurais bien voulu que ce blogue soit partie intégrante de mon site ou de celui de l’artiste-de-nos-pinceaux, mais mon logiciel WebCreator ne le permet pas facilement, une fonction que je n’ai pas vraiment comprise encore, donc pour l’instant les deux ont l’air séparé avec des liens pour qui veut bien cliquer dessus. Je me dis que ceux qui sont vraiment intéressés trouvent toujours.

Qu’en pensez-vous: blogue ou site?

(Images: mon bloque et mon site)

Le merveilleux monde des sites Internet


Septembre s’achèvera non sur l’écriture de l’auteure-de-nos-stylos ni sur la sculpture de l’artiste-de-nos-pinceaux, mais sur la graphiste-de-nos-exactos (bon c’est seulement pour la rime parce qu’il y a belle lurette que la graphiste que je suis, autant sinon plus qu’auteure, ne se sert plus d’exactos, moi qui l’ai tant aimé et les choisissais avec autant de soins que l’auteure peut choisir ses stylos).

Ce matin donc, j’ai consulté le blogue de Blogger au bout du doigt et j’ai pris son idée d’empêcher les gens de copier les textes de mon blogue. Non que mes billets soient si intéressants qui méritent d’être copiés, non plus que les internautes se ruent vers mon blogue pour le lire, mais comme ça pour apprendre encore et encore ce code mystérieux du merveilleux monde html, java, etc. Puis, je sais qu’ensuite, je vais continuer à patauger dans les logiciels suivants :
jalbum pour réaliser des albums photos plus beaux, graphiquement parlant, que ce que peut nous offrir Picasa que je n’aime pas parce qu’on doit héberger nos photos sur Internet alors qu’avec Jalbum, je peux héberger où je veux. Le site est en anglais, mais vous pouvez télécharger le petit logiciel gratuit en version française. Et il y a un forum en français qui m’aide plus ou moins.
webcreator pro 5 que j’ai reçu en cadeau et que je ne recommande qu’à ceux et celles qui voudraient faire un site Internet très simple. Oui, il me déçoit surtout parce que le manuel d’instructions est très très limité et ils en sont à la vingtième mises à jour. Vous avez déjà acheté un logiciel qui fasse autant de mises à jour après votre achat? Déception du côté des photos surtout et de la longueur des pages, d'où l'utilisation de jalbum. Fervente de Frontpage que j’ai eu du mal à apprendre, qui n’existe plus, qui a l’air d’être remplacé par Expression 2 à un prix que je ne peux m’offrir, je n’ai pas retrouvé chez Web Creator toutes les applications auxquelles j’étais habituée avec Frontpage. Et surtout le langage html, malgré ce qu’en disait le site, n’est pas accessible, c’est plutôt du javascript auquel je ne connais absolument rien. Je m’aventure donc avec Notepad++ qui me donne accès à tous les codes des sites Internet (vous savez quand vous cliquez avec le bouton droit de la souris et que vous « afficher la source »)

Finalement quand les pages que je suis en train de monter seront prêtes, je les enverrai chez mon hébergeur iweb avec le logiciel FTP gratuit de Filezilla.

Tout ça pour remonter mes sites de voyages parce que Geocities chez qui mes carnets sont hébergés gratuitement depuis quelques années, ferme ses portes (article ici). Je ne me souviens plus quand, mais j’ai déjà refait les sites importants, dont le mien. Il me reste les pages de voyages qui sont encore visibles sur Geocities (voir ici), mais pour combien de temps…

C’était mon heure matinale de graphiste-de-nos-exactos qui s’est aventurée dans ce monde complexe de sites Internet. Un monde qui change si rapidement qu'elle se demande parfois pourquoi elle y a mis les pieds, parce qu'elle s'y arrache souvent les cheveux. Un monde dans lequel elle n'est pas tombée quand elle était petite.

(image inédite: la page index du site de mes voyages)

dimanche 26 juillet 2009

Tranquille sur Internet

Tranquille aujourd’hui: en une heure, tout fut consommé d'un plaisir inégal. J’ai lu le seul courriel reçu, y ai répondu en quelque cinq phrases pour lesquelles j’ai quand même pris mon temps. Pas de nouveaux billets dans les blogues que je suis, même pas de commentaires à me mettre sous la dent. Deux forums rapidement expédiés. À croire que tout le monde est parti en vacances, en ce beau temps d’été !!!

Me suis rabattue sur cyberpresse.ca. Ai relu de vieux billets de Chantal Guy, ai découvert Anne Archet dont j’ai aimé la biographie mais pas tellement le reste. Pas assez en tout cas pour la mettre dans mes blogues à suivre. Je suis du genre fidèle, même quand mes fidèles désertent la blogosphère !!!!

Bref, je vais vérifier si tout est prêt pour le diner de fête des 85 ans de ma mère. On mangera à l’intérieur, devinez pourquoi.

vendredi 26 juin 2009

Copier son blogue

J’aime bien Internet. Selon certaines personnes qui gravitent autour de moi, je l’utilise trop, j’y écris trop de choses personnelles, j'y laisse trop de traces. Pourtant, je n’irais pas jusqu’à écrire les textes directement sur Blogger, comme d'autres hébergent leurs photos sur Internet, sans même en avoir des copies. Non qu’ils soient si importants ni peut-être même dignes d’être publiés, mais je sais que les billets peuvent disparaître du jour au lendemain si Blogger décide de fermer. Donc, j’écris mes textes dans Word avant que de les héberger chez Blogger.

L’autre jour, en regardant les modèles publiés par word press, j’ai cherché d’autres modèles pour mon blogue. J’en ai trouvé de très jolis et plus adaptés à mon style >>> sauf qu’il fallait d’abord sauvegarder son modèle. Comme je ne comprenais pas tout à fait le "exporté – importé" le modèle dans Blogger, j’ai consulté un site d’aide, en français >>>, parce que l’aide en anglais… pas toujours évident pour moi.

Et dans les commentaires, il était question du petit logiciel, un aspirateur de site, HTTTrack, clic sur le lien qui m’a mené à un autre site >>> . J’ai imprimé le tutoriel, l’ai parcouru rapidement et comme j’ai vu que ça avait l’air assez facile, pour moi s’entend, j’ai téléchargé le logiciel gratuit >>>

Puis j’ai copié mon blogue en suivant les instructions du tutorial. Bingo, j’ai tout mon blogue, modèle compris sur mon disque dur. Je continue quand même d’écrire d’abord mon texte dans Word, mais je l’aurai en double.

Quant à changer de modèle, après avoir téléchargé le modèle choisi, je m’y suis aventurée à pas très lents et finalement j’ai remis à plus tard parce qu’il fait chaud, parce que je veux être dehors, parce que ça prend du temps…. se baigner.

mercredi 6 mai 2009

Des pages et des pages: site Internet

Voilà, c'est fait. Et il s'appelle: despagesetdespages.com

Un travail d'un mois, sauf la nuit disons. Le 12 avril, je recevais en cadeau un logiciel de création de sites. Je m'y suis mise le lendemain. Bien des questions, bien des essais et encore plus d'erreurs. J'avais presque terminé que je décidais que le modèle ne me plaisait pas tant que ça. j'ai tout recommencé.

Le voici donc mon petit bébé: refonte complète de mon site. Nom de domaine enfin, il était temps. Nouvel hébergeur: iweb. Il m'a d'ailleurs fallu l'appeler deux fois pour être bien certaine de me diriger à la bonne place.

Seuls les commentaires positifs seront acceptés. Et ne me dites pas que le message n'est pas clair parce qu'il arpente trois ou quatre avenues différentes, je le sais, je suis polyvalente!!!

N'hésitez pas à me signaler une anomalie... ou à retenir mes services!!!
Je ne me connaissais pas si modeste! C'est surtout que je suis de bonne humeur d'avoir réussi.

mercredi 7 janvier 2009

Laisser des traces

Au début quelques sites Internet que j’ai montés en amatrice pour avoir l’impression d’être de mon temps. J’ai cru que c’était un bon outil de promotion pour l’artiste peintre, l’auteure. Un outil complémentaire, une visibilité supplémentaire. Utiles finalement surtout via les courriels que l’on peut recevoir par la suite ou par lesquels on peut envoyer des images pour l’artiste peintre, des fichiers pour l’écrivain.

Puis ce fut un forum en généalogie après avoir découvert cette passion lors de lectures pour l’écriture de mon roman Les Têtes rousses. Puis un autre en camping, au début pour avoir des réponses à mes questions puis finalement pour le simple plaisir d’échanger avec d’autres campeurs et voyageurs comme nous.

Depuis peu un blogue, celui-ci. Et je découvre tout un autre monde parallèle, qui n’apparaissait que très peu pour qui n’y regarde pas de plus près. Découvert via les journaux, finalement.
Et je cherche nos semblables. Pour Louise, l’artiste peintre, très peu de blogues québécois. Les écrivains écrivent plus que les artistes peintres. Normal sans doute. Et je trouve ces écrivains timides dans leurs publications ou des jeunes qui veulent, qui y croient. Et comme chaque fois, force m’est de constater cette évidence qui me titille depuis l’avènement de la télévision : le pouvoir qu'on accorde aux médias. Et Internet n’en fait pas partie, on dirait. Internet est encore un complément, une ligne en bas d’un article de journal ou un petit encadré rapide pendant qu’un animateur jase de tout et de rien avec son interlocuteur.

Aux Jeux olympiques, si vous n’êtes pas sur le podium, qui êtes-vous? En littérature, si vous n’êtes pas publié chez un « vrai » éditeur, si vous ne publiez pas à 20,000 exemplaires minimum, qui êtes-vous? En art visuel, ah! en art visuel, c’est pire encore, il faut être mort ou d’abord vedette connue en un autre domaine, quand votre nom viendra-t-il sur toutes les lèvres? Et la consécration finale: la campagne de promotion dans tous les médias. À recommencer aux deux ans si possible sinon, c'est l'oubli. Un autre pousse déjà derrière.

Et même si… quelle est cette impression qui me laisse un goût amer qu’on n’est rien si on n’est pas du domaine public? Si je ne laisse de traces nulle part. Existe-t-on moins parce qu’on n’est pas connu? Et qu’est-ce qu’être connu? La célébrité, c’est très relatif? Je peux être connue dans mon village, dans ma région. X est connu au Québec et n’est rien en France. Y est connu aux États-Unis et n’est rien dans le monde francophone.

J’ai un problème, je crois.
Et ce n’est pas un blogue sur Internet qui va le régler.